Je suis Violetta Dursley fille de Dudley et Mary Dursley, je suis née le 06/05/2003. J’ai été chérie et gâtée par mes parents jusqu’à mes huit ans lors d’évènement particulier sur lesquels je reviendrais. Seul mon frère ne changea pas après cet incident. Je serais toujours sa petite sœur chérie. Ma mère aussi n’a pas changé. Elle a toujours été douce et tolérante avec les autres.

J’ai eu une vie tout à fait normale à chasser des dinosaures avec mes camarades et je me suis montrée très intelligente, même si j’ai travaillé beaucoup pour ça, mais ça je ne le dis pas trop. Mon père m’enseigna la boxe dès mon sixième anniversaire parce que j’avais piqué une crise de jalousie envers mon frère quelques semaines plus tôt. J’ai donc appris la boxe deux années avant mon frère qui avait commencé qu’à huit anniversaires révolus. Et j’en suis très fière.

Tout changea un jour d’hiver lorsque j’avais huit ans. Je piquais une crise parce que mes parents me refusaient un cadeau de Noël qui était selon bien trop cher si on l’ajoutait à la liste déjà bien longue de cadeaux que j’exigeais. J’étais tellement en colère que des objets se mirent à flotter autour de moi sans que je m’en rende compte. Je ne vis même pas les yeux effarés de ma mère et de mon père, ni la surprise sur le visage de mon frère. Je sortis de la pièce et alla m’enfermer dans ma grande chambre aux milles peluche d’animaux. J’entendis à peine le fracas que firent les objets en retombant ou le haussement de la voix de mon père. Je pleurais dans ma chambre mon nouveau vélo que je n’aurais pas. Quelques jours plus tard ma mère emmena mon frère à Londres, je voulus suivre et j’eu beau crier pour venir avec. Mais, non, pour la première fois de ma vie, mon père éleva la voix pour me dire de me taire. Je me tus, croisa les bras sur ma poitrine et alla bouder dans un coin du salon. Plus tard, mon père fit entrer un inconnu. Enfin il avait l’air de le connaître. Curieuse je me levai et me dirigea vers le hall. Un homme un peu plus petit que mon père avec des cheveux d’ébène se tenait devant mon père. Ils se regardaient en chien de faïence.

Papa, c’est qui ?

Mon père fit volte-face rouge de colère ou de honte de s’être fait surprendre et l’autre fit un léger sourire qui disparut dès que mon père le regarda à nouveau. Mon père soupira et me poussa vers le salon, l’autre nous suivit. Mon père avait l’air de souffrir.

Papa, tu es malade ?
Non, ce que je vais t’annoncer sera peut-être difficile à avaler, mais je crois qu’il le faut. Je n’aurais jamais cru ça possible. Je ne sais pas comment dire…
Papa, arrête de tourner autour du pot.
Tu es une sorcière, comme moi.

Je regardai l’autre, je devais ressembler à rien, la bouche de travers les yeux grands ouvert. N’en croyant pas mes oreilles. Je soufflai un coup avant de regarder l’homme.

Les sorciers n’existent que dans les livres ou les films ou dans l’imaginaire des gamins. Je ne suis plus une gamine et ne croit pas aux sorciers.
Pourtant ton père m’a dit que tu as fait voler des objets il y a quelques jours.
Je ne m’en souviens pas, papa a dû rêver.
Je n’aurais jamais rêvé de ça, c’est bien trop absurde que ma fille soit l’un d’eux.
Dudley, fais attention à ce que tu dis. En parlant ainsi des sorciers ainsi tu insultes ta fille. Puisque tu ne m’aurais jamais contacté si tu n’avais pas été sûr de toi.

Mon père se tut et moi j’étais perdue. Je voulais être dans un rêves et que tout soit rose et bleu autour de moi. Je fermai les yeux essayant d’imaginer ma chambre. En ouvrant les yeux, j’étais dans mon lit. Ce n’était qu’un rêve, oui un rêve. Mais quand je redescendis je vis à nouveau l’homme. J’entrai dans le salon.

Ce n’était pas un rêve, n’est-ce-pas ?

Mon père accourra et me serra dans ses bras. Par-dessus son épaule j’ai vu l’autre sourire. Mon père me lâcha et moi j’allai vers l’homme et me présenta.

Violetta Dursley, enchantée monsieur le sorcier.
Harry Potter, enchanté.

On se serra la main. J’étais une sorcière et cela me faisait autant peur que cela piquait ma curiosité. J’assommai Oncle Harry de questions auxquelles il répondu avec patience jusqu’à ce que mon père dise « Stop » et demanda à Oncle Harry de partir. Après son départ j’assommai mon père de question sur cet oncle que je n’avais jamais vu. Mon père répondit peu et donna des réponses floues.

Après cet incident, mon père accepta difficilement la réalité et je ne sais pas s’il tentait de m’éviter ou m’aider. Enfin, si me faire comprendre que je ne suis pas tout à fait normale était pour m’aider. Mais, faut dire que vu ces parents, je ne sais pas comment j’aurais réagi. Ils me regardent comme un monstre sorti tout droit des enfers. Durant leurs discussions j’ai plus d’une fois entendis le nom de Harry. Ma mère et mon frère n’ont rien changé dans leur attitude pour mon plus grand plaisir. La curiosité de mes grands-parents maternels à ce propos était presque aussi dérangeante que les regards méprisant des autres. Mais au moins ils ne me rejetaient pas et en tiraient de la fierté. Presque tout avait changé, pour les deux Noël qui suivirent, je ne reçus rien de plus que des regards méprisants de la part mes grands-parents. Mais en contrepartie je recevais un cadeau en rapport avec le monde de la magie de la part de l’Oncle Harry, même si je ne le voyais jamais. Et il prenait le soin de non pas mettre le présent sous le  sapin mais sur ma table de nuit rose bonbon. Ce qui était pour moi bien plus intéressant. Donc je n’exigeais pas plus de cadeau que ce qui me semblait normal. De plus je voyais bien que mes parents souffraient du comportement de mes grands-parents paternels. Je souffrais aussi de leur mépris de mon existence. Même mon frère, qui se retrouvais avantager en recevant le double de cadeaux commençaient à faire quelques sourires pincés. Il n’en avait pas l’usage de tous. Alors il avait demandé à ce qu’ils soient donnés à plus nécessiteux que lui. J’aime la générosité de mon frère.

Un peu plus de deux années plus tard, pendant les vacances d’été, je reçu une lettre m’annonçant mon inscription à Poudlard. Oncle Harry m’en avait parlé, l’école des sorciers. Je devins impatiente, mais aucun objet de la liste ne me disait quelque chose. Idem pour ma mère, heureusement une lettre de l’Oncle Harry vint nous aider à y voir plus clair. On entra dans un pub miteux pour en sortir presque immédiatement, je cherchai la brique que l’Oncle Harry m’avait désignée et appuyai trois fois dessus sur la pointe des pieds. Le passage vers le Chemin de Traverse s’ouvrit pour la première fois de ma vie. Lettres en mains je m’avançai dans la rue.

Alors d’après mon oncle il faut transformer mes économies à Gringotts pour obtenir la monnaie des sorciers.

Ma mère se contenta d’hocher la tête. Quand enfin on trouva la banque, j’y entrai en entraînant ma mère. On se dirigea dans ce hall de marbre vers le comptoir ou l’on fut accueilli par un gobelin, je crus un instant que ma mère allait s’évanouir. Je posai mes économies sur le comptoir sur lesquelles ma mère ajouta un gros billet. Je lui souris. Le gobelin compta et pesa les pièces et les billets. Le gobelin partit en emportant le tout et revint plus tard avec Gallions, Mornilles et Noises. Je les pris et les plaça dans mon porte-monnaie qui devint bien plus lourd que ce qu’il n’était. On remercia le gobelin et quitta la banque pour faire nos emplettes. Ma mère voulut que j’aie un chat, mais je refusai au profit d’un hibou ou plutôt d’une chouette effraie. Le « choix » de la baguette fut un vrai calvaire et celle qui se décida enfin à faire des étincelles d’un rose pâle et d’un bleu roi fut de frêne avec une plume de Phoenix en son cœur et faisait 32 cm et apparemment souple. Quelques jours plus tard c’était le grand départ. Toute la famille m’accompagna à la gare.  Dans la voiture j’échangeais avec mon frère sur le nombre de lettres qu’on allait s’échanger durant l’année. Bien que je m’inquiétais sur la capacité de ma chouette à le faire. On arriva à la gare. Papa semblait de plus en plus mal à l’aise au fur et à mesure que l’on s’approchait des quais 9 et 10. Maman était à ses côtés et faisait preuve d’un calme olympien. Elle tenait le bras de son mari en avançant. On y était, la barrière qu’il me fallait traverser. Une légère angoisse me traversa. Mais elle partit dès que ma mère me prit dans ses bras. Elle me dit au revoir et mon frère fit de même. Et enfin, ce fut le tour de mon père. Il me serra dans ses bras et me fit promettre de tout abandonner si cela venait à être dangereux. Je n’avais jamais vu mon père aussi inquiet, alors je promis… Mais je sentais déjà que je ne tiendrais vraisemblablement pas cette promesse. Je finis mes adieux et me retourna vers ce pilier. J’inspirai un grand coup avant de foncer dans la barrière encombrée de mes affaires.